Rêves d'un mouton electrique

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mardi 12 décembre 2006

Le stylo déprimant

J’écris de plus en plus souvent sur ce blog, je ne sais pas si c’est bon signe… Ecrire à le mérite d’organiser mes idées confuses qui s’entrechoc tel des électrons libres. Le résultat est parfois effrayant. Que s’est’ il donc passé aujourd’hui pour que je sois triste et angoisser ? J’ai travaillé tout la journée à sèvres sur un système de sauvegarde réseau récalcitrant (leurs réseau est une catastrophe), quelques problèmes mon résister et je ne suis pas content du résultat de mon travail (j’aurais dû faire mieux). J’ai mangé un excellent couscous, le serveur métisse était plutôt beau gosse, il utilisait un stylo rainbow flag. Au moment de l’addition il a fini par me sourire ! (pourtant je ne me fais pas d’illusion, il n’est pas ne mon envergure). Ce soir je fais des bulles (comprendre bloc de plongée/piscine), je n’ais pas très envie de m’y rendre, mais je fais un effort comme toujours pour ne pas casser la dynamique de reconstruction que j’ai initié. Dans 15 jours je serais à Pau ou je vais surement passer de bon moment avec ma famille.

Ce qui me déprime, je pense, c’est mon incapacité à créer des liens. Je n’envoi pas les bons codes. Ces codes me sont obscurs ! En fait dans le trouble de mon ambivalente sexualité, la possibilité d’un enjeu sexuel bloque ma communication avec les hommes ou les femmes de ma génération. Ce n’est qu’une hypothèse et je cherche ce qui pourrait en être la cause. Souvent il est conseillé de rechercher dans son enfance et je me souviens avoir vécu une histoire traumatisante : alors que j’aimais bien me rendre au catéchisme, j’ai fini par en avoir la phobie car le groupe était monté contre moi ! J’avais eu le malheur de ne pas attendre le « prédicateur de la bonne parole » qui était en retard et tout ce petit monde c’était ligué contre moi (mon cousin germain Stéphane en meneur), je crois que c’est à partir de là que mes relations avec les autres à sérieusement commencé à se dégradé. J’ai la faiblesse de penser que mon développement sexuel c’est arrêter, et le social largement altéré. Mais comment inversé la vapeur, comment désapprendre, comment apprendre ces codes. J’ai déjà essayé la méthode brutal et ça ne fonctionne pas vraiment, comment dire : « je bande mais je ne trippe pas ».

Le résultat est que la possibilité d’une aventure sexuelle ou simplement le désir provoque en moi des troubles morbides. Je me déteste parce que je me sais incapable de le réalisé (je me déteste aussi de ne pas avoir plus de désir hétérosexuel) ! C’est un vent de panique car la maitrise des gestes et des attitudes obtenue durant l’adolescence ne m’est pas acquise, pire j’ai développé des moyens de contournement (conscient ou inconscient) qui sont tellement efficace que l’autre ne se risque pas. Je désespère de trouver une solution, voilà je pleure …

dimanche 10 décembre 2006

L’angoisse de la multitude

Cette après-midi je me suis rendu au Cinécité de la Défense (comme souvent d’ailleurs) pour voir Paprika. J’aime bien les mangas surtout ceux qui traite du futur, du concept de réalité …, mais là je me suis endormi pendant vingt minutes ! J’ai trouvé le film complexe voir indigeste, un flot d’image ininterrompu qui devient vite soporifique !

A la sortie du cinéma, j’ai constaté que la galerie commerciale des Quatre Temps était ouverte ! Une foule immense qui se bouscule dans les escalators, une marée humaine sur le parvis de la défense, des centaines et des centaines d’acheteurs flâneurs qui s’arrachent les cadeaux bon marché que tout le monde s’offrent à noël.

Le foule m’angoisse et me rend triste, plus il y’a de monde, plus on est anonyme. Le rapport humain à humain n’existe plus, on fait parti malgré soi d’une masse. On vient en famille, entre amis, en couple, l’homme seul n’a pas sa place. Nietzche disait « je n’ai jamais souffert que de la multitude ».

Il est dimanche soir 19H, je suis triste, isolé, les idées les plus noirs refont surface.