À l'origine, le Lyonnais PermiGo voulait révolutionner le monde des auto-écoles et les faire entrer dans l'ère de l'ubérisation. Avec un prix plancher de 699 euros et une formation théorique jouant la carte de l'autonomie du client, PermiGo se parait de belles promesses. Mais certains ont vite déchanté. Début 2017, l'entreprise ne parvient pas à trouver un modèle économique. Elle est placée en redressement judiciaire jusqu'à l'arrivée du groupe Arcan, qui s’engage à reprendre les élèves du permis voiture uniquement (les candidats permis moto non repris sont alors invités à se tourner vers le liquidateur).Début janvier, c'est la gueule de bois pour les anciens clients. ce sont des forfaits entre 10 et 20 heures qui sont présentés aux anciens clients, pour de nouvelles factures entre 200 et 700 euros, sans qu'il y ait toujours adéquation entre le nombre d'heures prévues à l’origine et celles proposées désormais.

Article original sur lyoncapitale.fr : "PermiGo : des élèves doivent repayer, colère sur les réseaux sociaux"