Rêves d'un mouton electrique

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mercredi 18 juillet 2007

La colline aux oiseaux

Par un beau lundi semi-éclaircie d’été, nous sommes allés profiter de la brise et des quelques rayons de soleil dans les jardins de la colline aux oiseaux. En haut du belvédère nous avons revu chaque endroit ou nous étions ensemble, les remparts du château Ducal où nous nous sommes échangés des baisés volés, le restaurant ou nous avons beaucoup parlé, le logis ou nous nous sommes retrouvés. Dans le jardin des villes jumelles, protégé du regard des autres nous avons pris des photos souvenirs. Dans le Jardin du Monde, à l’abri de la cabane de la paix nous nous sommes enlacés sensuellement. Le temps passait, irrémédiablement et nous ne pouvions rien changer à cela, j’ai du me résoudre a laissé s’envolé mon « Little White Bird » normand.

samedi 7 juillet 2007

Les tentes du bonheur bolonaises

Petit footing du matin pour mettre un peu d’ordre dans ma tête et libérer mon corps des tentions que j’accumule. J’ai donc pris le chemin du bois de Boulogne, j’ai toujours de bonne surprise dans ce bois ! Ce matin, j’ai vu des dizaines et des dizaines de tentes Quechua (ils font fort quechua !) tout autour de l’Etang de Longchamp. Toutes ces couleurs vives au milieu de la verdure étaient très jolies à voir. Les campeurs sauvages commençaient juste à se réveiller. Sur mon chemin de course, un jeune campeur ouvre ses bras et m’invite à l’étreindre, cela faisait si longtemps me dit-il ! Je lui souriais, dans mon fort inconscient j’avais envie d’accepter cet élan d’énergie, au moment ou j’arrivais à sa proximité et ou j’allais me décider, il s’écarte et me dit « je te laisse tranquille mon beau ». Il y a toujours une dualité entre son hémisphère émotionnel et rationnel, j’aurais dû tout à l’heure ne pas hésiter et ouvrir mes bras pour accepter ne serrais-ce qu’une minute ce bonheur et cet amour d’un inconnu qui ne me voulais que du bien.

lundi 2 juillet 2007

Ne plus avoir rien à dire

Alors que parfois j’ai le sentiment d’avoir tout compris au monde, à l’humanité. Aujourd’hui je ne maitrise aucun sujet, une remise en question est toujours nécessaire mais n’être sure de rien est fatiguant. « Souviens-toi de toujours savoir ce que tu veux » nous dit Paulo Coelho, et en cette instant précis je ne sais pas, je croyais savoir ce que je voulais, au moins à cours terme et je me rends compte à l’instant que la vie m’apprend quelque chose de nouveau. Je sais que je dois faire confiance à la vie, beaucoup de choses évoluent autour de moi et c’est peut-être par manque de sérénité que je doute aujourd’hui de moi-même.