Rêves d'un mouton electrique

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mercredi 20 septembre 2006

Refouler ce qui nous attire

J’ai fait l’expérience récemment d’un refoulement ou d’une répression. La semaine dernière, j’ai fait la connaissance d’un homme de mon âge avec comme tout vêtement un maillot de bain puisque nous nous trouvions dans une piscine. Il me ressemble un peu, il m’attire. Peu de mots échangés, de simples regards. J’ai souvent pensé à lui cette semaine.

Hier, j’ai fait plus amples connaissance avec lui mais cette fois vêtu. Il était habillé banalement avec des lunettes (il devrait porter des lentilles). Il est venu engager la conversation, je l’ai laissé parler, j’ai entretenu cette situation. Il a l’air d’un garçon plutôt intelligent, timide, malhabile (plutôt des qualités) et puis j’ai ressenti chez lui quelque chose que je n’aime pas : une féminité dans la manière de parler, dans les gestes. Je prends peur.

Ses gestes me renvoi à ma propre image d’adolescent ; ce que j’ai combattu. Je sais qu’encore aujourd’hui une part ma féminité peut être perçue chez les autres, lorsque je m’en aperçois je me déteste. Freud dit « Le refoulement est l'opération par laquelle le sujet repousse et maintient à distance du conscient des représentations considérées comme désagréables, car inconciliables avec le Moi ».

Je crois que je touche dans ce que j’ai décrit plus haut une partie de ma propre compréhension. Une compréhension qui me permettra peut-être d’établir plus que des liens d’amitié, pourtant il y’a une heure j’ai vu mon psy et je ne lui en ai même pas parlé...

dimanche 10 septembre 2006

Les poulpes n’aiment pas la salade !

Je nageais ou plutôt volais du coté d’Hendaye, près d’une demi-heure plus tard j’ai fait la rencontre d’un être extraordinaire, je l’avais déjà vu car il se cache souvent sur le sable ou dans les failles des rochers. Il imite à la perfection la granularité d’un rocher ou le pourpre d’une algue marine.

Il se tenait là il jouait avec l’ancre du bateau ! Mon binôme là attrapé et nous faisions notre possible avec nos quatre mains pour le contenir. Il a huit bras et il peut être très collant puis au contraire être plus glissant qu’une savonnette. L’ensemble de son corps est entièrement mou, la caresse de sa tête est particulièrement agréable. Je sentais l’eau sortir de ses évents, je pense qu’il m’aimait bien car il n’a pas utilisé son nuage d’encre. Puis ne le retenant que par un seul bras (en souhaitant qu’il ne se détache pas) j’ai senti qu’il voulait fuir, je me retourne et je vois un énorme baliste à un mètre à peine qui nous observait. Peut-être voulais t’il qu’on lui serve son diner ? Non, part mon petit poulpe tu en finiras pas en salade.