La belle bleu, la magnifique rouge, les sublimes éclatements multicolore, gerbe d’argent, arabesque éclatante, comète brillante. C’est la fête autour de moi.

Ici un vieil homme fou qui danse joyeusement. Là un enfant avec un glaive vert luminéssant, une petite fille sur les épaules de son papa, un groupe d’adolescent avec des pétards mitraillettes. Je suis au milieu et je regarde.

J’observe ; surement d’un regard différent ; Je vois l’insignifiance d’une tel manifestation, j’entends les problèmes de synchronisation musicale, compte les pétards mouillés, j’examine le policier qui trépigne de pouvoir rentré chez lui, j’étudie la mère de famille hystérique qui claque ses enfants.

C’’est le bouquet final : du bruit, de la couleur, des applaudissements. Je n’applaudis pas ! La joie qui m’entoure me rend triste comme si je regardais quelque chose qui m’était inaccessible.