Longtemps tabou, le don de son corps à la science après le décès se banalise. Un acte certes généreux, mais de plus en plus souvent motivé par des raisons économiques. A tel point que les universités sont submergées
La multiplication du nombre de donateurs s’explique par différents facteurs : fin des tabous dans des tranches toujours plus larges de la population ; prosélytisme des enseignants, intéressés par le contact direct de leurs étudiants avec le corps humain avant qu’ils ne commencent à travailler ; et, de plus en plus, nécessité pour les familles d’économiser l’enterrement, qui en Espagne revient en moyenne à 2 500 euros.

L’augmentation a un motif économique. Les enterrements coûtent cher et beaucoup de personnes âgées veulent éviter cette dépense à leurs enfants”, résume le Pr Jorge Murillo.

Article original sur courrierinternational.com