Rêves d'un mouton electrique

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dimanche 28 octobre 2007

La fourchette cachée sous le gravier

Aujourd’hui, alors que je ne l’avais pas prévu, ma mère m a fait participer à la tournée de dépose de chrysanthème sur les tombes de ma famille défunte du pays d’Ôthe. Devant la sépulture des mes arrières grands-parents, ma mère à déterrée sous le gravier une fourchette. Cette fourchette sert à bécher la terre contenue dans la jardinière mortuaire. J ai trouvé l’usage détourné de cette ustensile plutôt drôle et insolite. Je me suis demandé si les chinois enterraient des baguettes. Outre cet amusement éphémère, je me suis rendu compte que je ne lui avais jamais parlé de sa mort, de ma propre mort, voir de la mort. Certain prépare leur mort prochaine en organisant chaque détails, allant jusqu’à faire graver leurs noms sur une pierre tombale de leur vivant. La vieillesse, la mort est souvent occultée dans notre société. S’occupé de nos mourants, nous permettait surement d aborder notre propre vie matériel avec plus de sérénité et de joie durable.

jeudi 25 octobre 2007

La joie est forte comme la douleur, Irrésistiblement

La joie est forte comme la douleur
C'est tantôt l'une et tantôt l'autre, le vainqueur

podcast

mercredi 24 octobre 2007

Pour vivre et grandir toutes choses à besoin de nourriture

Pour vivre et grandir toutes choses, y compris notre amour ou notre haine, ont besoin de nourriture. L’amour est une chose vivante, la haine est une chose vivante. Si nous ne nourrissons pas notre amour il mourra. Si vous coupez les sources de nourriture de votre violence, elle mourra également. C’est pourquoi le chemin du Bouddha est le chemin de la consommation consciente.

Le bouddha a raconté cette histoire : "Il y avait un couple qui voulait traverser le désert pour atteindre un autre pays dans l’espoir de trouver la liberté. Cet homme et cette femme avaient avec eux un petit garçon, de l’eau et de la nourriture. Mais ils n’avaient pas bien calculé et à mi chemin dans le désert, tombait à court de nourriture et ils savaient qu’ils allaient mourir. Après beaucoup d’angoisse, ils décidaient de manger leur garçon pour pouvoir survivre et traverser le désert et c’est ce qu’ils avaient fait. A chaque fois qu’ils mangeaient un morceau de chair de leur garçon, ils pleuraient. Le Bouddha demandait aux moines, « chers amis, pensez-vous que ce couple se réjouissait de manger la chair de leur garçon ? et Il disait « il est impossible de se réjouir de manger la chair de son enfant. Si vous ne mangez pas en pleine conscience vous êtes en train de manger la chair de votre fils , de votre fille, de vos parents ».

Texte original: "Embrasser sa colère'

dimanche 21 octobre 2007

Triste et heureux dimanche

Ce matin lorsque je me réveil je constate que je suis seul dans mon lit. Je me console un maximum en m’entourant de cousins. Après un café au lait de soja, petite séance de méditation pour donner de l’ « amour tendresse » à Hervé et à sa sœur. Avant midi phase 1 (toujours) de ma rééducation pendant 40min, pour ceux que cela intéresse voici le lien : http://etmoi.free.fr

Après le déjeuner, je pars a la recherche d’un tapis ! Orange et moelleux si possible ! Je vais de magasin en magasin, je me sens de plus en plus mal. Heureusement le signe arrive, le téléphone sonne pour le travail (je n’achèterais pas de tapis qui ne me plait pas). Je fais mon travail durant 3 heures, je ne pense qu’a cela, c’est reposant (sauf que je dois me lever à 6 H du matin demain).

Il est 20H, la solitude me pèse, je vais au BP… Je lis le blog de céline (j’apprends des choses sur ma mère), je lis les SMS d’Hervé (3 en tout, il a du tomber en panne de batterie ce week-end). Voilà mon illusion de ce dimanche

samedi 20 octobre 2007

L’impermanence, je l’éprouve chaque jour dans le samsara

Ce matin ; écrit sur un morceau de papier absorbant

Ce soir, écrit sur un sms

« Changement de programme. Je suis obligé de rentrer. Mon chat à fait une fugue et ma sœur paniqué. Suis désolé. Je me ferai pardonner dès mardi. Promis. Enorme bisous plein d’excuses. Tu vas me manquer. »

vendredi 19 octobre 2007

Si j'étais moi...

podcast

Si j'étais moi
Ni la montagne à gravir
Au bord du vide, la neige à venir
Ne me feraient peur

dimanche 7 octobre 2007

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