Rêves d'un mouton electrique

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vendredi 31 août 2007

Le Départ

Les vacances, c’est une aventure ! Avec un minimum d’organisation et un maximum de liberté, on arrive à nous défaire de notre stress et de beaucoup de tâches inutiles qui encombre notre quotidien. Je suis très heureux à l’idée de découvrir Hervé au quotidien.

Je n’écris plus aussi souvent sur mon blog, pas parce que je n’ais plus rien à dire mais plutôt parce que je suis dans une période de transition et de réflexion. Je prendrais peut-être le temps d’écrire ce que je vivrais durant ces vacances, cela me permettra peut-être de trouvé des clefs pour ouvrir des portes…

mardi 21 août 2007

Mes doutes

Comment lutter contre son égo ? Comment vaincre toute ses pensées négatives qu’il nous insuffle ? Cette semaine promet d’être riche en émotion et je n’arrive pas à dormir, je n’arrive pas à faire le vide de mon esprit. Je pense que mon travail y est en partie pour quelque chose, il a occupé mon esprit entièrement jusqu'à 20 heures, ne laissant aucune place pour d’autres idées. Ses idées non débattues par la nature incertaine permanente de mon esprit, m’assaillent de doutes et me mène à la confusion.

Rien n’empêchera la sortie de vendredi et même dans ce cas cela ne remet pas en cause mon être et ma relation de couple.

La transition importante que je vais vivre est une bénédiction, renoncer à ce qui à été m’apportera une grande quiétude.

Je suis fou aujourd’hui, demain j’aurais l’esprit plus clair et je dois accepter cette oscillation permanente

jeudi 9 août 2007

L'impermanence

Ce qui est né mourra,

Ce qui a été rassemblé sera dispersé,

Ce qui qui a été ramassé sera épuisé,

Ce qui a été édifié s'effrondrera,

Et ce qui a été élevé sera abaissé

mardi 7 août 2007

143.5 centimètres

Aujourd’hui je suis allé dans une gare et j’ai découvert que la distance qui sépare les rails est de 143.5 centimètres ou 4 pieds et 8.5 pouces. Pourquoi cette dimension absurde ? J’ai demandé à ma petite amie d’en chercher la raison, et voici le résultat :

« Parce qu’au début, quand on a construit les premiers wagons de chemin de fer, on a utilisé les mêmes outils que ceux dont on se servait pour la construction des voitures ? Parce que les anciennes routes avaient été faites pour cette dimension, et que les voitures n’auraient pas pu circuler autrement.

« Qui a décidé que les routes devaient être faites à cette dimension ? Et là nous voilà revenus dans un passé très lointain : les Romains, premiers grands constructeurs de routes, en ont décidé ainsi. Pour quelle raison ? Les chars de guerre étaient conduits pas deux chevaux ; et quand on met côte à côte les animaux de la race dont ils se servaient à l’époque, ils occupent 143,5 centimètres.

« Ainsi la distance entre les rails que j’ai vus aujourd’hui, utilisés par notre très moderne train à grande vitesse, a été déterminée par les Romains. Quand les immigrants sont partis aux Etats-Unis, construire des voies ferrées, ils ont conservé le même modèle. Cela a même influencé la construction des navettes spatiales : des ingénieurs américains pensaient que les réservoirs de combustible auraient dû être plus larges, mais ils étaient fabriqués dans l’Utah, ils devaient être transportés par train jusqu’au Centre spatial en Floride, et les tunnels ne comportaient pas de systèmes différent. Conclusion : ils ont dû se résigner à la décision que les Romains avaient arrête concernant la dimension idéale.

« Qu’est-ce que cela à voir avec le mariage ? »

« Cela a tout a voir avec le mariage et avec les deux histoires que nous venons d’entendre. A un moment donné, quelqu’un s’est présenté et a dit : « Quand deux personnes se marient ies doivent demeurer figées pour le restant de leur vie. Vous marcherez l’un à côté de l’autre comme deux rails, respectant exactement ce modèle. Si parfois l’un a besoin de s’éloigner ou de se rapprocher un peu, cela va à l’encontre des règles. Les règles disent : « Soyez raisonnables, penser à l’avenir, aux enfants. Vous ne pouvez plus bouger, vous devez être comme des rails : il y a entre eux la même distance dans la gare de départ, au milieu du chemin, ou dans la gare de destination. Ne laissez pas l’amour changer, ni grandir au début, ni s’affaiblir au milieu – ce serait extrêmement risqué ». Par conséquent, passé l’enthousiasme des premières années, conservez la même distance, la même solidité, la même fonctionnalité. Vous servez à ce que le train de la survie de l’espèce passe et se dirige vers le futur : vos enfants ne seront heureux que si vous restez, comme vous l’avez toujours été, à 143.5 centimètres de distance l’un de l’autre. Si vous n’êtes pas contents de quelque chose qui ne change jamais, pensez à eux, aux enfants que vous avez mis au monde.

"Pensez aux voisins. Montrer que vous êtes heureux faites un barbecue le dimanche, regardez la télévision, venez en aide à la communauté. Pensez à la société : comportez-vous de manière que tout le monde sache qu’il n’y a pas de conflits entre vous ? Ne tournez pas la tête quelqu’un pourrait vous regarder, et ce serait une tentation, cela pourrait signifier divorce, crises et dépression.

« Souriez sur les photos. Mettez les photos dans le salon, pour que tout le monde les voie. Tondez le gazon, faites du sport – surtout faites du sport, pour pouvoir rester figés dans le temps. Quand le sport ne suffira plus, passez à la chirurgie esthétique. Mais n’oubliez jamais : un jour, ces règles ont été établies et vous devez les respecter. Qui a établi ces règles ? Peu importe, ne posez jamais ce genre de question, car elles resteront valables à tout jamais même si vous n’êtes pas d’accord. »’

Paulo Coelho – Le Zahir

samedi 4 août 2007

In Madeleine Place

Je suis un informaticien feignant (normal) et pourtant je travail aujourd’hui. Je suis à la madeleine et heureux d’ny être assis sur une terrasse tranquille à côté du théâtre Edouard VII. Il fait beau, je bois une menthe à l’eau et je me mets en appétit pour un thon laqué bleu. J’ai trouvé un Hot spot et je me suis dis qu’il serait sympa d’écrire un petit mot sur mon blog. La terrasse était vide et il a suffit que je m’asseye pour initié un mouvement, les hommes sont parfois des animaux grégaires ! Je reviendrais surement dans ce quartier que je trouve plutôt sympa et pas loin de chez moi, d’ailleurs je n’y reviens pas plus tard que cet après-midi ou je dois poursuivre ma demande d’intervention.

mercredi 1 août 2007

Croyez-vous aux fées ?

Son ombre est dans un de mes tiroirs et je vie avec. Les jours s’envolent ! J’arrêter d’essayer à tout prix d’occuper mon esprit en le distrayant, en le nourrissant de culture ou en l’endormant. Il m’est indispensable de connaître la véritable nature de mes désirs pour déterminer s'ils sont de ceux qui doivent être satisfaits. Croyez-vous aux fées ? Pensez-vous que si l’on proclame bien haut ce que l’on croit, ce désir se réalise ? Si l’on croit, que l’on frappe bien fort dans ses mains, rien n’est impossible ? Je rêve et j’exhorte qu’il soit là, j’applaudie à me faire mal aux paumes pour que mon monde ; celui que j’invente ; s’illumine et redouble de vie. Vivement le nettoyage de printemps, je veux être joyeux, innocents et sans-cœur (peut-être) !