Petit footing du matin pour mettre un peu d’ordre dans ma tête et libérer mon corps des tentions que j’accumule. J’ai donc pris le chemin du bois de Boulogne, j’ai toujours de bonne surprise dans ce bois ! Ce matin, j’ai vu des dizaines et des dizaines de tentes Quechua (ils font fort quechua !) tout autour de l’Etang de Longchamp. Toutes ces couleurs vives au milieu de la verdure étaient très jolies à voir. Les campeurs sauvages commençaient juste à se réveiller. Sur mon chemin de course, un jeune campeur ouvre ses bras et m’invite à l’étreindre, cela faisait si longtemps me dit-il ! Je lui souriais, dans mon fort inconscient j’avais envie d’accepter cet élan d’énergie, au moment ou j’arrivais à sa proximité et ou j’allais me décider, il s’écarte et me dit « je te laisse tranquille mon beau ». Il y a toujours une dualité entre son hémisphère émotionnel et rationnel, j’aurais dû tout à l’heure ne pas hésiter et ouvrir mes bras pour accepter ne serrais-ce qu’une minute ce bonheur et cet amour d’un inconnu qui ne me voulais que du bien.