Me voilà plongeur autonome ! Cinq plongés déjà ou je suis garant de la sécurité de mon binôme de plongé et que mon binôme est responsable de moi. L’année dernière cet état d’évolution me paraissait impossible, c’est à peine si j’osais sortir de chez moi pour aller à la rencontre des autres. Aujourd’hui je plonge sur des épaves de sous-marin ou de torpilleur à quarante mètres de profondeur et je me surprends même à être guide de palanqué à 20 mètres n’ayant que pour seul repère le soleil filtré de la surface, le tombant de gorgones et de coraux.

Essayer, c'est risquer d'échouer ! Et je prends la liberté d’échouer, j’essai de ne plus avoir peur. La lutte contre la peur n’est pas facile évidement car outre ses propres névroses on doit faire fasse aux peurs des autres. Je suis plongeur autonome aujourd’hui, peut-être serais-je demain un homme affranchi, un amant aisé.