Trois jours que je devais cuisiner ces pavés de saumon ; je les avais acheté vendredi pour Hervé avec une boite de caviar d’aubergine pour ensoleillé son assiette. Il n’avait pas faim, enfin pas faim d’aliment. Il avait besoin de m’embrasser, besoin de m’étreindre, besoin de nourriture affective.

Je dois cuisiner ces morceaux de poisson aujourd’hui afin qu’ils ne se perdent pas, Ils auront un gout salé. Les pois gourmant, les carottes, les courgettes le seront aussi. Je souffre de solitude : " un seul être vous manque, la terre est dépeuplée" disait Lamartine. Je me suis servi un verre de FourRoses sans glace, le choix de cet alcool n’est pas sans signification lui aussi