Rêves d'un mouton electrique

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mardi 27 février 2007

Alchimie du bonheur de deux gouttes d'huile

« Le Sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu’il n’avait alors pas le temps de lui révéler le secret du bonheur. Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là.
« ‘Cependant, je veux vous demander une faveur’ ajouta le sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller, dans laquelle il versa deux gouttes d’huile : « Tout au long de votre promenade, tenez cette cuiller à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l’huile. »
« Le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palis, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller ; Au bout de deux heures, il revint en présence du Sage.
« Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ? Avez-vous vu le parc que le maitre des jardiniers a mis dix ans à créer ? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque ? »
« Le jeune homme, confus, dut avouer qu’il n’avait rien vu du tout. Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d’huile que le Sage lui avait confiées. »
« Eh bien, retourne faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dis le Sage. On ne peut se fier à un homme si l’on ne connait pas la maison qu’il habite. »
« Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuiller et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les œuvres d’art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des œuvres d’art était disposée à la place qui convenait. De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu’il avait vu.
« Mais ou sont les deux gouttes d’huile que je t’avais confié ? » demanda le Sage.
« Le jeune homme, regardant alors la cuiller, constata qu’il avait les avait renversées.
« Eh bien, dit alors le sage des Sages, c’est là le seul conseil que j’aie à te donner : le secret du bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d’huile dans la cuiller. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Alchimiste

vendredi 23 février 2007

Blog découvert

Stéphane à découvert mon blog aujourd’hui ! Il a eu l’honnêteté de me le dire, je trouve cela plutôt bien. Cependant je me rends qu’il y a de plus en plus de personnes IRL qui connaissent mon blog. Cette situation me bloque dans l’écriture de mes articles, mes lecteurs auront remarqué que mes articles sont beaucoup plus édulcorés qu’auparavant et moins nombreux.

Cette situation me fait penser d’ailleurs que mes lecteurs laissent rarement un petit commentaire, sauf Iorini que je lis toujours avec plaisir et intérêt. Je suis en train de réfléchir à l’avenir de ce blog, le fermer ou continuer à écrire sur ce même blog librement et sans retenu. Le choix est difficile.

dimanche 18 février 2007

La vie est une fiesta

La vie d’aujourd’hui est une fête ou l’on mange beaucoup de « chair », sans abstinence, sans repos pour le corps et l’âme. Pour être heureux consommons, engloutissons le maximum de spectacle, de divertissements. Buvons de la tequila, avalons tortillas, tacos, fajita … consommons jusqu'à devenir insensible !

Comme Carlos Fuentes je pense que « Il n'est pire servitude que l'espoir d'être heureux ». Rêver de la plage de Cancun, de plonger dans la mer des caraïbes ou vivre dans Sierra Madre del Sur sans vivre l’instant présent est à cout sûre la garantie d’une vie rempli de regrets et d’amertume.

Dès l'aube ce qui naît cherche son nom, n’essayons pas de vivre le rêve d’un autre, celui mis en exemple par notre société consumériste. Découvrons notre vie qu'elle soit à mexico ou à paris, n’ayons pas peur de perdre ce qui ne nous appartient déjà plus, réjouissons nous du guacamole quotidien, fêtons chaque nouvel rencontre, dansons sur le tempo des mariachis ou des guinguettes parisienne du moment que notre mémoire soit rempli de nos désirs satisfait.

mercredi 14 février 2007

Biscuit sans sucre ajouté

J’ai toujours aimé les gâteaux sans trop de sucre et les gâteaux industriels sont bourrés de sucre. De sucre, de sel et de graisse, le triptyque fatidique qui encrasse les artères et augmente le volume des masses adipeuses.

J’ai mangé des biscuits au sésame bio sans sucre ajouté en regardant brokeback mountain, je ne sais pas quel est la recette de ses biscuits mais ils ont fait coulés des larmes sur mes joues. Peut-être me rappellent t’ils les premiers biscuits et le premier thé que Freddy avait préparé pour moi.

Je me demande s’il est vraiment sain pour moi de continuer à manger des produits bio, est-ce que ce n’est pas une façon de prolonger la relation, est-ce qu’il n’est pas malsain de poursuivre cette alimentation sachant qu’elle a été initié par l’intérêt que je lui portais ?

lundi 12 février 2007

Etat d'âme d'un gusanito

Gusinato vit dans l'agave bleu, Au début de sa jeune vie ce ver du maguey se nourrissait et s'abritait dans cette plante grasse adoré des autochtones et des voyageurs du monde. Il connaissait parfaitement chaque feuille vert bleuté, chaque épine. Aveugle, creusant des tunnels, il dérivait sereinement.

Gusinato rencontra mezcal, il lui proposa de découvrir un monde nouveau. Gusinato était parfaitement heureux et serein pourtant mezcal à su le persuader. Il saurait calmer ses douleurs, enlever sa fatigue, donner du tonus pour résister au soleil. Au fond d'une bouteille en verre, Gusinato vit les beautés du monde, pourtant le verre de la bouteille grossissais la réalité tel une loupe et mezcal changeais la couleur de la vie.

Mezcal, tu m'obliges à entrevoir des richesses et des horizons dont je n'avais jamais eu idée. Tu m'as transmis l'âme de la plante divine, alors que j'étais parfaitement serein dans ma feuille d'agave bleu, je souffre désormais d'insatisfaction. J'ai de plus en plus soif et je suis de plus en plus ignorant.

Ne t'abandonne pas au désespoir Gusinato... Cela t'empêche de pouvoir converser avec ton cœur.

samedi 10 février 2007

Cinéma: A la recherche du bonheur

La valise de Chris Gardner est un élément important de ce film elle représente a elle seul la perdition et l’espoir. Le héro du film traine ce boulet tout le long du film, celle-ci l’empêche de vivre sa vie, l’esprit focalisé sur ses boites médicales il n’a plus de place pour vivre l’instant présent. Seul l’amour qu’il porte à son fils lui permettra de ne pas couler. La morale du film est celle du rêve américain, j’aurais tant aimé que le héro jette sa boite « a voyager dans le temps » représentant le matérialisme et qu’il parte à l’aventure. Au cours du film, les paroles de l’enfant sont étonnement philosophe. Pour résumer le film émeu parfois mais manque d’envergure car il se conforme aux histoires mainte et mainte fois vu du cinéma hollywoodien.

jeudi 8 février 2007

Moi et la religion

Je suis catholique, Ayant été confirmé je suis même un « apôtre de Jésus ». Je dois répandre la bonne parole et en tant qu’apôtre de Victor Hugo je citerais: « Aimez et pensez librement. Le reste regarde Dieu ».

L’affaire Charlie hebdo me rappelle à quel point il est dangereux pour l’homme de se fier aux dogmes de tout horizons. Les croyances changent mais les objectifs d’aliénation sont les mêmes. Les chemins d’une vie d’homme sont nombreux, certain sont des impasses mais plus la route est large et moins on fait attention à la direction que l’on empreinte. Aveuglé on ne voit ni les marguerites délicates des bas coté, ni les champignons odorants des sous-bois.

Je suis un con oui ! Mais permettez-moi d’être un con aux yeux grand ouverts et aux grandes oreilles. Je ne veux pas être le con qui se contente de regarder la direction qu’on lui indique du doigt, le con peureux qui n’osera pas détourner le regard de peur d’être rejeté. Ne voiler pas « Charlie Hebdo » car même si parfois mes pensées ne sont pas justes, je veux avoir la satisfaction d’avoir su revenir sur mes positions et constater que je suis devenu meilleur.

http://unecharlie.canalblog.com/

mardi 6 février 2007

Les beignets de joseph

Au boulot, aujourd'hui joseph nous a fait plaisir. Il nous à offert une boite Tupperware de beignet au sucre, des beignets qu'il a confectionné lui-même, une recette Corse apparemment. Toute l'équipe à volontiers gouté les beignets de joseph même ceux qui étaient au régime, ils étaient d'ailleurs plutôt bon !

Le problème des beignets ce n'est pas leur qualité organoleptique, les corps gras donnent souvent bon goût et saveur à ce que nous mangeons. Le souci, c'est les Acides gras insaturés Trans de l'huile de friture qui sont très nocifs pour la santé. Quelque soit l'huile choisie, celles-ci se dégrade lorsqu'on les chauffe. Avez-vous remarqué que votre huile de friture se solidifie au fur et a mesure de son utilisation ? C'est le signe de la dégradation de l'huile, de la présence d'acide gras saturé et trans nuisible a la santé et bénéfique aux bourrelets.

J'ai mangé les beignets de joseph avec plaisir mais j'ai eu des remords car c'était un peu trahir mes convictions personnelles. Tout ceci m'a également remémoré les discussions que j'avais pu avoir avec un certain F.

lundi 5 février 2007

Un Pu Erh

Je bois un the sombre avec un gâteau financier (a un prix prohibitif soi dis en passant) a la caféterie du boulot, seul. Je m'ennui, je n'arrive pas a trouver ma place. Je regarde les différents groupes autour de moi, ils parlent, sourient, reste en général 5 minutes à peine. Je fais bonne figure, souri mais je suis plutôt mélancolique surtout lorsque je suis seul. Plutôt ironique pour une âme solitaire !

Mon thé est presque froid, je vais devoir m'assoir à nouveau devant mon écran et trouver un travail qui occupe mon esprit. Ou peut-être chatter avec un de mes nouveau contact ; Stéphane, un mec de 31 ans qui a 2 enfants, qui aime la politique, la psychologie humaine et le bio. Il a occupé mon dimanche après-midi jusqu'au soir. Peut-être voudras-t-il bien de moi.

samedi 3 février 2007

Cinéma: Molière

Molière, quel auteur magnifique. Tout ces sentiments humains traduit sur le papier afin qu’il soit à la portée du plus grand nombre. Romain Duris nous séduit tout de suite, et on finit par ne pouvoir s'en passer. Durant le temps de la séance j’ai jubilé, rit, pleuré, été triste ou ému. Plusieurs histoires d’amour se déclinent au cours du scénario de ce film, celle du héro fini mal. Il préfère y renoncer afin de rendre heureux ses contemporains et vivre de son art. En conclusion j’adapterais les mots de Jean-Baptiste Poquelin : une fois le spectacle fini, je me suis senti un coeur à aimer toute la terre.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109959.html

vendredi 2 février 2007

Blocage sentimental

Ce soir, j’étais résolu à me reconnecter sur le site de rencontre mais avant j’ai lu mes courriels et je tombe sur un mail de mon père. Il m’écrit très rarement donc je suis heureux de le lire à chaque fois. Puis au cours de ma lecture je vois l’éternel question qui reviens : « j’ai appris que tu vas aller en Corse faire de la plongée, c’est une très bonne idée j’aimerai être à ta place et puis avec un peu de chance tu peux trouver la femme de ta vie ».

Cette question donc ne m’a pas été posée depuis 5 ans au moins car il y a peu j’étais alcoolique, dépressif et obèse. Donc maintenant que je suis un peu plus dans la norme, il trouve normal que j’ai une copine et tout le toutime du modèle social hétérosexuel. Bon je sais je n’ai pas fait de CO officiel mais c’est un secret de polichinelle ! J’ai donc essayé de répondre intelligemment et pas trop agressif. J’ai même commandé le livre de Paulo Coelho « l’alchimiste » que je trouve très bien. Il le recevra la semaine prochaine j’espère qu’il le lira.

D’ailleurs cela me fait penser à une citation de ce même auteur : « Il n'y a qu'une façon d'apprendre, c'est par l'action. ». Je voudrais apprendre à aimer mais j’ai encore un peu de mal à me mettre le pied à l’étrier car je pense toujours à freddy.