Rêves d'un mouton electrique

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mercredi 31 janvier 2007

Will & Grace, Amours impossibles ?

Will et grâce s’aime, ne se quitte pas mais sont condamnés à un amour spirituel. Ils sont tout deux obligés à vivre des amours impossibles qu’ils soient homo ou hétéro car rien ne s’aurait les écartés l’un de l’autre même pas la tyrannique et alcoolique karen Walker.

La série remet en causes les clichés et les préjugés très répandus grâce à ces personnages caricaturaux et bien sure non conforme à la réalité d’un homosexuel véritable. Comme le dit Pierre Desproges « On peut rire de tout, oui, mais pas avec n’importe qui. ... ». Will, grâce, karen, jack ont le mérite de nous faire tous rire mais peut-être pas des mêmes choses. Si je devais m’identifier aux personnages, je serais un mélange de will et de karen. Donne tout en amitié, inconsciemment ravi de vivre des amours impossibles avec des hommes, timide, bizarre, excessif, ayant des tendances fortes aux addictions et parfois drôle.

Ils cherchent tout deux leurs moitiés d’oranges, cette quête éternelle remplie leurs vie. Je ne sais pas ce que dois être une vie pour être bien éprouvée. Je suppose que plus les chemins de la vie sont tortueux, plus ils sont à même de nous instruire, plus nous sommes meilleur. J’ai fait le choix de ne pas vivre sereinement mais suis-je pour autant condamné à la remise en question permanente, aux amours impossibles ?

mardi 30 janvier 2007

45 Jours d’espoir

« Nous serons amis mais plus amants », c’est les mots que freddy à choisi pour me dire que je lui demandais trop. Pourtant lundi soir j’avais encore de l’espoir avant notre diner dans l’intimité de son appartement. J’étais soulagé de ma peur de perdre, de ma peur de ne plus le revoir, je me doutais que notre relation serait différente mais j’avais l’espoir que l’on reste amants. Nous avons diné ensemble, nous avons partagé un verre de bordeaux, nous avons rit puis nous avons parlé, longuement, au-delà du 45eme jour. Il n’a pas de place dans sa vie pour ce que je demande, il aurait une place pour moi en tant qu’amis, en tant que frère d’âme. J’ai pleuré, pas lui. Il m’a étreint, longuement. Nous nous sommes embrassé, timidement.

« Ne change pas, ne change rien, ne te remet pas en question. Ne m’en veux pas, c’est moi.» Ce matin en buvant mon café, les larmes ont coulés. Cet après-midi j’ai réussi à rire de moi, des autres. Je ne sais pas très bien si je pleure pour lui ou pour moi, je ne lui en veux pas, j’en veux un peu à moi-même. « Je ne suis qu’une marche, notre rencontre n’est pas fortuite » J’aurais voulu avoir plus de temps, j’aurais pu mieux lui montrer qui j’étais, lui montrer qui il était.

Je ne suis plus le même homme qu’avant, lui non plus. Je suis mélancolique, mon manque d’affection m’oppresse, m’emprisonne, me conditionne. Seras t’il l'ami vertueux, le miroir dans lequel il me sera possible de me voir tel que je suis ?

lundi 29 janvier 2007

Restauration Base SQL

Je viens de restaurer la base SQL de Dotclear à cause des spammeurs qui pourrissent les commentaires. Je vais devoir rechercher la faille sur le support de dotclear ! En attendant je sauvegarde et je restaure régulièrement ... erf...

jeudi 25 janvier 2007

C'est sûr, l'amour est la réponse

C'est sûr, l'amour est la réponse. Mais pendant que vous êtes en train d'attendre la réponse, le sexe pose des questions très pertinentes.

Quelle citation juste de Woody Allen ! Donc j’attends la réponse ! Comment différencier l’amour et le désir ? Je souffre d’être séparer de ce que j’aime encore faut-il définir l’objet aimé. S’agit’ il de sexe ou d’amour ? Je suis incertain, mal à l’aise avec mon amour, angoisser avec le sien. Je suis insatisfait, tendu en tant qu’actif, anxieux en tant que passif.

Lorsque l'on vit un moment agréable, on craint déjà sa disparition. Et lorsque ce moment est passé, on souffre de s'y être attaché. Est-ce que cette souffrance que je ressens est ce que je viens de décrire précédemment ou est-ce de l’amour ? Depuis ce matin je ne suis pas présent, il m’est impossible de me concentrer, je regarde fixement les objets qui compose mon bureau, j’expire lorsque un élément extérieur me sort de ma léthargie.

Ma libido en est elle-même perturbée, alors que je me masturbais très souvent (plusieurs fois par semaine), je ne le fait plus, je suis dans l’attente, dans la frustration.

mercredi 24 janvier 2007

Psychose ou névrose légère

Est-ce que mon sens des réalités est altéré ? Mon anxiété est-elle excessives et incontrôlable ? J’ai du mal à me concentrer, Je suis épuisé et fébrile. Tout ceci laisse le champ libre aux maladies opportunistes (rhume, états grippaux). Je pense savoir ce qui me rend anxieux aujourd’hui, pourtant hier ma peur était sans objet. J’ai un sentiment pénible d’attente, j’exagère surement le fait de n’avoir pas eu de réponse à mon SMS, je m’interroge surement trop sur l’avenir.

Suis-je normal ? Puis-je interagir réellement avec le monde ? Ma peur de rien augmente au cours des heures qui passent. Je délire sans addiction. J’ai des nœuds dans le ventre et je ne sais pas comment calmer ces douleurs. Je suis désarmé

lundi 22 janvier 2007

Pas de peinture aujourd’hui

Le lundi soir c’est le jour de la peinture à l’huile. C’est la première activitée, il y’a de cela deux an, qui m’a permis de sortir de mon trou de Geek. J’aime plutôt y aller même si parfois cela me demande un réel effort. Trois heures de peinture dans le calme et la concentration, tout cela dans une sorte de communion de groupe c’est plutôt ressourçant.

Mais ce soir je suis au 36eme dessous, cinquième jour de grippe ininterrompue. J’ai mal au crâne, je suis fiévreux, j’ai les yeux brillant et le nez coulant dès que j’arrête les cachets de Rhindavil. En outre, je n’ai pas trop le moral, je ne sais pas si c’est lié à mon état d’épuisement physique, au désabusement que je ressens chaque jour dans la boite ou je travaille ou les milles questions que je me pose concernant freddy.

J’aimerais vraiment avoir quelqu’un qui me materne à la maison, qui me prépare une soupe de légumes frais, me masse le dos affectueusement, m’embrasse pour faire partir le mal. Je vais quand même tenter de prendre soins de moi tout seul ; un bain avec des feuilles de sauges, des photophores, une bonne musique. Un coup de fil me permettrait aussi de regonfler mon âme d’énergie positive.

dimanche 21 janvier 2007

Grippé & Introspectif

Le corps nous parle ! A travers les maux dont nous sommes atteints, le corps se manifeste et nous délivre des messages qu’il faut écouter. Lorsque mon âme était au plus mal, mon corps était gros, transpirant, chaque effort était un calvaire. Lorsque mon âme était pansée, mon corps a maigri et a réclamer une activité physique. Lorsque mon âme est heureuse, mon corps se tiens droit et fier, le monde me regarde.

Quatrième jour de grippe, quel message dois-je comprendre ? Oui j’ai déconné je n’aurais pas du vendredi me bourrer de cachés afin de pouvoir voir Freddy comme prévu ! J’ai d’ailleurs été bien puni il m’a été difficile de maintenir une érection convenable. Mais pourquoi ce microbe as t’il pu m’investir et me rendre malade ? Pourquoi mon corps aujourd’hui sculpté, nourri avec des produits sains as t’il laissé rentré cette agresseur ? Quel sont donc ses choses qui polluent encore mon âme au point d’en affaiblir mon corps ?

mardi 16 janvier 2007

The Last Man - The Fountain

podcast

Connu grâce à ses collaborations avec le cinéaste américain Darren Aronofsky (The fountain, Requiem for a Dream, Pi), Clint Mansell est un compositeur de musique de films britannique.

lundi 15 janvier 2007

Cinéma: Apocalypto

Pourquoi cette surenchère dans l’hémoglobine ? Quelle idée veut nous transmettre Mel Gibson à travers toutes ces scènes d’un trash sanglant ? Souvenez-vous de la filmographie de Mel : On retrouve la flûte et l’égorgement de Braveheart, le sang et la violence outrancière de la passion du christ. Le budget est impressionnant, les décors magistraux, le film est très bien réalisé. Mel Gibson fait pas une fixette sur le geste chirurgical, il propose quand même moult gros plans sur des cœurs fumants, blessures à la tête avec cerveau apparent et autres. Si elle n’est pas insoutenable, la violence est filmée sans complaisance. L’histoire racontée est difficile à percevoir, une civilisation en déclin, emportée dans la violence qui est rejointe par une autre civilisation empreinte de violence (les colomb). Une famille, un homme qui font le choix de se détourner de la violence (de la peur) et de revenir aux sources génératrices de la forêt.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61676.html

vendredi 12 janvier 2007

Mes Haricots mungos

Depuis peu je m’intéresse à la nourriture bio, je vous laisse deviner la raison de cet intérêt soudain. Il y a deux jours je me suis rendu dans la boutique bio « Au Centenaire » de Puteaux. Là j’ai acheté à une dame charmante qui a tout a fait le look de l’emploi (en gilet de laine d’alpaga) un germoir et des graines de haricots mungos dit « soja vert ».

Le germoir est un ensemble de 3 étages, chaque jour il faut consommer les haricots arrivés à maturité, rincer et ajouter de nouvelles graines. Le premier jour j’ai rempli le premier étage à moitié. Le second jour les graines avait tellement gonflée que l’étage était plein j’ai donc divisé en deux la quantité d’haricots. Le troisième jour, les germes de mon troisième étage débordent, ils poussent le couvercle en terre cuite et certains d’entre eux tombent.

On ne récolte jamais que les sentiments que l'on sème. Mes sentiments envers Freddy ressemblent t’il a mes haricots mungos ? Freddy est mon germoir, mes sentiments sont les graines. J’essaye de ne pas trop mettre de graines dans cette première étape, j’essaye de m’adapter au mode de culture, j’essaye d’être en harmonie.

lundi 8 janvier 2007

Vivre le moment présent

Vivre l’instant présent, se réjouir de moment agréable, être heureux de vouloir et d’inventer sa vie. Quelle tâche difficile ! Comment faire pour ne pas se retourner sur son passé, comment ne pas avoir une pensée maternelle lors que j’hume le fumet délicieux d’une banquette de veau, comment ne pas voir une pensée tendre et émue lorsque je redécouvre le bracelet d’un moment partagé sur mon poignet ?

Très difficile aussi de faire abstraction de l’avenir. Je pense aux vacances prochaines que j’ai programmées lorsque je reçois le cadeau-calendrier de ma société. Je pense aux 20 jours d’absence prochain de Freddy lorsque j’entends des nouvelles de l’Afrique du sud. Je m’interroge sur mon futur lieu d’habitation lorsque je reçois un avis d’augmentation de loyer.

La distance crée le manque. Je ressens une certaine joie lorsque je pense au moment passé, une inquiétude lorsque je pense à l’avenir. Est-ce le doute ou la certitude qui rend fou ? vivre ces moments de doute nourri mon cœur, éveil une pointe de douleur en moi. Lorsque je joue avec le bracelet de plastique du club de sport, je me remémore l’émotion que j’ai ressenti lorsqu’il a tenu mon poignet et glisser ses doigts entre ma peau et ce plastique bon marché. L’attachement est-il compatible avec l’amour de l’instant présent. La nostalgie ou l’excitation de futurs promesses sont’ elles nécessaires a l’explosion présente de sentiments ?

samedi 6 janvier 2007

Cinéma: The Fountain

J’ai loupé le début du film, j’ai manqué certaine scènes clefs mais j’ai adoré. Freddy aussi d’ailleurs. Le sujet du film n’est pas nouveau mais la forme, le regard porté est différent. Le film n’est pas a la porté de tout public mais j’ai été étonnement surpris de voir une salle de cinéma bondée. Le sujet du film c’est bien sure la vie, la vie qui se nourrit de la vie, l’après-vie, la non-vie. L’esthétique du film est superbe, on ressent beaucoup d’émotion lors de l’élévation du bouddha. Un film à voir plusieurs fois pour en comprendre toute la richesse et l’émotion.

mardi 2 janvier 2007

Il aime la couleur orange

Hier j’ai mis mes baskets Adidas et mon bonnet orange, je trouve qu’ils sont du plus bel effet. L’orange symbolise la liberté, l’énergie, la créativité, le dynamisme. Lui aussi aime l’orange, c’est avec joie que j’ai découvert ses chaussettes couleur carotte, son écharpe mangue et clémentine.

J’ai pu gouter la saveur sucrée de sa peau. J’ai gouté toute les bouquets qu’il m’a donnés, me suis régalé de son intellect, de son histoire. Je prends goulument tout ce qui m’est immédiatement accessible. J’aimerais tellement être certain de lui donner autant qu’il m’apporte. Mes fêlures sont toujours présente et parfois me gène dans l’épanouissement que je recherche, lui me dit qu’il aime ses fissures.

Freddy, je porte ton pull sur ma peau nu. Une nouvelle histoire s’écrit sur mon palimpseste, la chimie de mon cerveau est perturbée. Mon Cœur grossit dans ma poitrine, mes intestins se contorsionnent d’angoisse. Freddy tu deviens ma chimère, tu alimentes mon imaginaire. J’ai peur