Cela fait pas mal de temps que je m’épanche sur mon mal-être, ma souffrance, mon manque de confiance en moi. Que vous me lisez et tenter de me tranquilliser. Pour une fois je vais écrire une histoire heureuse, ce n’est pour l’instant l’histoire d’un seul jour. Cette histoire se nomme Freddy.

Freddy est l’inattendu ! J’ai fait sa connaissance sur un site de rencontre. Au début je n’aimais pas trop sa photo de présentation mais j’ai quand même poussé la curiosité plus loin et j’ai trouvé une photo qui pour moi lui ressemble beaucoup plus. Il était plutôt laconique dans ses propos mais toujours avec une certaine forme d’esprit. Bizarrement j’ai eu une discussion tout à fait franche et sincère avec lui, limite provoc peut-être dans l’idée qu’il n’allait forcement pas m’aimer et qu’il allait fuir ! C’est ce qui nous a rapprochés.

Nous avons discuté longuement su MSN, lui n’avait qu’un seul but tout à fait assumé me rencontrer dans l’IRL. J’étais très réticent, je sais que je dois faire des efforts pour partir à la rencontre des autres mais là c’est vraiment très rapide pour moi. Il était samedi soir et j’allais passer comme souvent mon samedi soir seul avec une libido insatisfaite. Sur un coup de tête j’ai pris la décision de le rencontrer, à l’extérieur bien sure. Avec le Trouillometre à zéro.

Arriver sur site avec milles idées angoissantes en tête, je l’ais contacté par téléphone pour qu’il me rejoigne ! Et là cruel destin je tombe direct sur sa boite vocale, je lui laisse un message un peu énervé. J’attends, j’attends, je rappel, je me réjoui presque qu’il ne me rappel pas, vingt minutes plus tard : miracle mon téléphone sonne, il s’excuse, il arrive (panne de batterie). Il monte dans ma voiture, il me parle pour me rassurer, nous nous dirigeons vers le bar qu’il a choisi (en tenant compte de mon cahier des charges). Une fois assis, je le fais parler (comme je sais le faire), je le trouve intéressant, parfois il m’écoute attentivement aussi.

C’est le moment de le raccompagner, arriver devant chez-lui, il me demande si je veux boire un verre. Je rigole, je lui explique que je suis en mode panique. Il me rassure (j’ai un début d’érection), je veux bien le suivre. Chez-lui devant un verre nous continuons à parler jusqu’au moment ou il m’embrasse, sans précipitation. Milles idées passent dans ma tête à ce moment là tout en essayant de faire de mon mieux. Il me tient la main pour aller jusqu’à la chambre, on s’allonge, on s’embrasse, il me met la main au paquet le coquin ! Il va chercher un chandelier (il veut me voir). On se déshabille entièrement, il est beau, j’aime bien le toucher, le caresser, le serrer dans mes bras. On fait tout ce que des adultes consentants peuvent faire (je garde cette partie pour la rubrique sexualité). En tout cas nous avons utilisé au moins 4 capotes, il a joui, j’ai eu du mal à éjaculer quand je le pénétrais il faudra que j’en parle a mon psy.

Je serais bien resté plus longtemps chez lui mais je devais travailler à 3 heures du matin (c’était prévu). Nous avons quand même pris le temps de parler à nouveau lorsque je buvais le thé qu’il m’avait préparé. Il revient mercredi de l’étranger, j’espère le revoir.