Je suis en pleine introspection, je me regarde de l’intérieur. Je suis triste et quand je l’écris j’ai envie de pleurer. Pourquoi ? Je n’en sais rien. C’est plutôt ironique d’avoir pitié de soi-même ! Je suis en général d’un fond triste, tellement triste parfois que certaines personnes qui m’entourent me réveille de ma torpeur en me demandant si tout vas bien d’un air anxieux.

Hier j’ai vu mon psy, il m’a dit « je perçois en vous des améliorations ». ça m’a rempli de désarrois. Cela pouvait vouloir dire 2 choses pour moi :

  • Je suis devenu encore plus fort et hermétique, j’arrive à cacher encore mieux mes sentiments.
  • Je suis incapable de verbaliser ma souffrance ; je suis détestable car je devrais être heureux de vivre.

Aujourd’hui je suis allé changer du disque … je déteste ça, non seulement ça n’a aucun intérêt technique mais en plus les administrateurs des systèmes qui ne me connaissent pas me parle avec une sorte de dédain (j’ai horreur d’être inconsidéré). Ensuite, je suis allé à la piscine pour me changer les idées, j’essaye de rentrer aussi en communication avec les autres prépas niveau2 mais je me heurte à une sorte de résistance. Je balance quelque phrases ironiques ou je fais en sorte de partager ma propre autodérision pour faire rire, souvent ça marche, mais après plus rien. Je sens un malaise.

Une autre chose me préoccupe : Mon incapacité à répondre positivement à certaine tentative de séduction. L’atome crochu n’est pas là, peut-être aussi lié au manque de verbalisation. Je lis un livre en ce moment autobiographique ou l’auteur ne couche qu’avec des « mecs » qui ne lui plaisent pas pour se rassurer, pour garder confiance en lui. Je manque de confiance ne moi, j’aimerais bien pouvoir me rassurer. Je suis triste, je m’isole, j’écoute Glow de Backfield en boucle, une mélodie bien mélancolique…