Quel étrange sensation de se balader rue des archives. Les vitrines sont très colorées, originales, soignées. Mais je ne suis pas la pour le lèche-vitrine. Je suis la pour voir. Voir mes contemporains du marais. On y rencontre certes beaucoup d’homo, mais aussi beaucoup de touristes.

Mon objectif d'aujourd’hui : m'asseoir dans un café du marais ! Et oui, habituellement, je tourne dans les rues parallèles à la rue des archives sans vraiment m'arrêter. Prés du point virgule un jeune éphèbe à réussi à me vendre un magazine d artiste: "peau de banane". "Merci pour votre sourire et votre spontanéité" m’as t’il dit !

Soit les cafés sont trop sombres, trop intimiste, trop voyeur. Aucuns ne convient. Le Starbuck café me rassure mais il y a trop de monde à mon gout ! Je me sens mal à l'aise, tout prétexte est bon pour m'enfuir. Le Cox n'en parlons même pas. Juste à cote des archives nationales, je trouve un petit bistrot avec terrasse chauffée, je m'assoie, je commande un café crème, j'observe les clients, les passants. Certain sont la pour être vu, beaucoup contact leurs amis par téléphone, d autres s'embrassent. J'aimerais tellement avoir une vie sociale IRL. Je suis obligé de me rassurer avec mon Pocket PC. Quel désœuvrement …