Je nageais ou plutôt volais du coté d’Hendaye, près d’une demi-heure plus tard j’ai fait la rencontre d’un être extraordinaire, je l’avais déjà vu car il se cache souvent sur le sable ou dans les failles des rochers. Il imite à la perfection la granularité d’un rocher ou le pourpre d’une algue marine.

Il se tenait là il jouait avec l’ancre du bateau ! Mon binôme là attrapé et nous faisions notre possible avec nos quatre mains pour le contenir. Il a huit bras et il peut être très collant puis au contraire être plus glissant qu’une savonnette. L’ensemble de son corps est entièrement mou, la caresse de sa tête est particulièrement agréable. Je sentais l’eau sortir de ses évents, je pense qu’il m’aimait bien car il n’a pas utilisé son nuage d’encre. Puis ne le retenant que par un seul bras (en souhaitant qu’il ne se détache pas) j’ai senti qu’il voulait fuir, je me retourne et je vois un énorme baliste à un mètre à peine qui nous observait. Peut-être voulais t’il qu’on lui serve son diner ? Non, part mon petit poulpe tu en finiras pas en salade.