Je ne sais pas si je suis fétichiste mais cela fait longtemps que l’évocation ou la vue d’un caleçon moulant évoque en moi le désir. Par ailleurs je ne manque jamais de faire un tour dans le rayon des sous-vêtements masculins. Sur les emballages se trouve souvent des photos les plus flatteuses de l’anatomie masculine. Muscles bandés, corps luisant, fièrent dans leur slip, les modèles sont très aguicheurs au point de se demander pour qui sont destinés ses messages publicitaire. (La ménagère de moins de 50 ans ?).

Les boxer sont très en vogue et cela n’est pas pour me déplaire, d’ailleurs ont peut se rendre compte que le rayon des sous vêtements c’est déplacé du fond du magasin vers la caisse. Parmi les nombreux choix proposés et je dois dire qu’il existe une variété impressionnante de coupes, textures, couleurs. Je suis habituellement d’un classicisme affligeant : le boxer DIM blanc ou noir voir rouge parfois.

La semaine dernière j’ai vu chez h&m plusieurs modèles de boxer qui m’ont plu, j’avais envie de plus de couleur et j’ai donc opté pour un choix de boxer assez court dont un bleu avec des élastique et des coutures rose. J’avoue avoir hésité avant de le choisir mais bon puisqu’il est bleu c’est pour les garçons (les vraies !).

Le nuit de jeudi dernier, j’ai fait un rêve ou je portais un boxer rose (qui m’allait super bien d’ailleurs) je ne vous raconterais pas la suite de se rêve car je ne m’en souviens plus. Mais vendredi je suis retourné chez h&m et j’ai donc acheté le fameux boxer rose que j’avais repéré inconsciemment. Une fois devant la caissière j’ai eu quand-même comme un sentiment de gêne par rapport à l’article que j’avais choisi (je me demandais ce que pouvais bien penser la caissière, mais bon on s’en fou).

Il ne me reste plus qu’a le porter. Vous me direz que sous mon pantalon on ne risque pas de soupçonné la couleur de mon slip. Que la couleur rose n’est pas que la couleur de l’homosexualité (d’ailleurs je n’ais pas trouvé grand-chose à ce sujet sur internet hormis l’histoire du triangle rose). Mais comme je m’évertue à cacher ce que je ressens aux autres, il s’agit peut-être pour moi d’un moyen pour commencer à assumer extérieurement ce que j’éprouve. Demain matin je vais en salle de sport, nous verrons bien si je l’assume jusqu’au bout.